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Les routes indiennes, un régal !

Le réveil sonne, il est 6H30 (2h en France), j’émerge doucement mais avec la sensation que je vais me rendormir. J’ai encore veillé hier soir, je commence à m’habituer au décalage horaire mais ce n’est pas encore ça. Aujourd’hui est une journée importante, on part pour l’université de Pantnagar. Départ prévu pour 7H30, arrivé dans la soirée le tout pour faire 280km, oui 280km ce que tu fais en 3H en France et là il faut une journée entière. Je ne sais vraiment pas ce qui m’attend.

 

On part finalement vers 8H15 ce qui ne m’étonne pas. En Inde, on prévoit des trucs précis, comme tout européen, mais l’esprit indien nous ramène vite à la réalité du pays. Il ne faut surtout pas stresser ou s’inquiéter, les choses vont se faire quand elles vont se faire. Comme dirait Christophe « tension free ».

Après un bon moment, on finit par quitter New Delhi et les bouchons, je me suis installé au fond du bus par habitude et je trouve qu’il y a plus de place. Je me retrouve au côté de Sophie avec qui je discute beaucoup et sur tous les sujets, on parle de sa profession, son parcours, du miens aussi. Le temps passe jusqu’à la première pause pour boire un café ou un chaï. Evidement que je prends la deuxième option, je ne suis pas fan du café et j’adore vraiment le chaï. Viens ensuite le midi, on s’arrête dans un restaurant de bord de route et Christophe commande un peu de tous les plats de la carte pour tout le monde. Nourriture indienne signifie épice et c’est parti pour les plats qui piquent et brulent la gorge mais quel délice.

On reprend ensuite la route, j’essaie dormir mais la route avec des nids de poules et les suspensions du bus me font sauter sur place. C’est difficile à décrire à l’écrit mais vraiment spécial à vivre, c’est comme si j’étais sur un ressort constamment. Malgré ça, le temps défile et les paysages aussi. On quitte le « smoke », épais brouillard de pollution propre à Delhi, pour enfin arriver à la campagne, je peux enfin voir le ciel bleu et le soleil. Quand au paysage, ils sont tellement différents que c’est compliqué à expliquer. On dirait un retour dans le temps, on passe de la ville moderne, à l’industrialisation, aux quartiers riches, puis à la campagne de plus en plus pauvre avec des maisons en terre et en paille, sans porte, avec des trous pour fenêtre. Tout ça me rappelle une phrase de Jean-christophe « Les paysages indiens sont comme des tableaux qui défilent, tous différents, tous uniques. ».

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