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L’Inde 2.0, une nouvelle aventure !

Minuit, l’avion atterrit enfin à New Delhi, une odeur de brulé emplit mes narines, je m’imagine les pneus de l’avion entrain de cramer. Je quitte l’avion et rejoins vite l’équipe DEFIAA et Christophe, la seule personne que je connais pour l’instant. Il m’apprend que cette odeur est dû à la pollution de Delhi qui atteint un pic vraiment inquiétant. Entouré de tous ces professeurs et directeurs, j’ai l’impression de ne pas être à ma place, je ne sais pas trop quoi faire. Je dis bonjour, je me présente mais sans plus. J’attends, je préfère observer et me faire un premier avis sur ces nouvelles connaissances. On file ensuite vers l’hôtel Godwin Deluxe comme l’hors de mon premier passage à Delhi en 2016. La route, le trajet, les bâtiments, la manière de conduire, tout revient dans mon esprit. Je suis de retour, enfin !

A l’hôtel, je retrouve Vijay, un des manageurs. Il se souvient de moi et on discute. C’est sympa. Je file ensuite dans ma chambre, que je partage avec Patrice pour poser mes affaires. Sac vidé, vêtements rangés, je file en direction de la terrasse de l’hôtel pour retrouver cette vue aérienne de Delhi qui m’a tant manqué. Arrivé en haut, je m’arrête net, j’allais marcher sur un indien qui dormait à même le sol dans un drap. Déçu, je viens de réaliser qu’il est 4H du matin ici mais à peine 20h30 en France. Je décide quand même de rebrousser chemin pour aller me coucher, c’est plus raisonnable. Il faut que je m’habitude direct au décalage horaire, pas comme la première fois, où je me couchais tous les jours à 3h du matin pendant une semaine. Grâce au voyage, je tombe rapidement dans les bras de morphée.

Réveille difficile ce matin, je n’ai pas trop dormi mais je suis heureux d’être là. Une nouvelle aventure dans ce ville incroyable. Dès le matin, on part se balader, à pieds, dans les rues de Delhi. Des images me reviennent en tête, je reconnais cette rue, cette place, ce train. Déjà les rabatteurs et les vendeurs sont sur nous pour nous refourguer leurs babioles. Petite à petit, la négociation revient, je ne me laisse plus avoir et je sais être ferme mais amicale avec les indiens. J’aide même Thierry, le directeur d’Auch, à négocier des lunettes, on passe de 1200 INR (roupies indiens) à 200 INR (de 15€ à 2,5€). Même si 100 INR (1,28€) n’est pas grand-chose pour nous, il faut s’adapter à la façon de vivre et toujours négocier mais pas dans l’excès. A côté de l’hôtel, je tombe sur un indien, chauffeur de taxi, qui commence à discuter avec moi et me poser des questions sur mes tatouages (l’AUM attire toujours les regards) et ma morphologie, c’est drôle, il pense directement que je fais de la salle de sport. Mais je suis assez fatigué par la nuit et le décalage, je profite du repas pour me reposer.

L’après-midi, je rejoins quand même certains membres du groupe qui partent visiter le fort rouge, attraction incontournable de Delhi. Et là, c’est parti pour l’aventure en tuk-tuk, on négocie et on grimpe dedans. Après 40mins de trajet au milieu des voitures, charrettes, piétons et camions, on arrive en vie au fort rouge. L’équipe avec qui je me trouve décide de se lancer un petit concours de Selfie, à ceux qui ramènent le plus de selfie avec des familles indiennes. Et let’s go, on se lance. Ce fut plus facile que ce que je pensais. Les indiens venaient d’eux-mêmes pour faire des selfies avec nous comme si on était des stars. Au bout d’un certain moment, on décide d’aller quand même dans le fort rouge et de regarder un spectacle de sons et lumières. On y est à peine resté 10min tellement on ne comprenait pas l’Hindi et le concept du spectacle. On file ensuite à l’hôtel pour manger et se coucher. Première journée en Inde, je m’endors la tête pleine d’étoiles, je suis tellement content d’être revenu, l’Inde m’avait manqué.

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